Arrêter le carnage dans ton placard à chocolat : la vérité sur ta faim émotionnelle en rentrant chez toi
Tu connais la scène par cœur.
Tu poses un pied chez toi et… c’est terminé.
Un aller simple vers les placards, direction chocolat, biscuits, tartines, tout ce qui se mange vite et apaise encore plus vite.
Et c’est frustrant, parce que toute ta journée était irréprochable. Tu t’étais promis d’être sérieuse avec ton alimentation !! Et puis 18 h arrive et tu as l’impression d’avoir toujours faim et de saboter tous tes efforts.
Si c’est ton quotidien, tu n’as rien d’un cas isolé. Et ça peut se réguler — mais pas en ajoutant de la volonté ou de la discipline. On va voir pourquoi, et surtout comment changer ton soir dès aujourd’hui (ou demain).
Toi dans ta cuisine à 18h
Le scénario du soir : quand ta journée "parfaite" sabote ton retour à la maison
Tu penses que tu as mangé parfaitement, et tu te dis que le craquage du soir est un problème de faiblesse personnelle.
En réalité, tu as simplement placé ton corps dans une position impossible.
Le tableau typique : une journée « impeccable »… mais insuffisante
Tu as peut-être vécu exactement ça aujourd’hui :
Chia pudding ou porridge au réveil
Salade de kale à 14 € le midi
Pomme + skyr à 16h entre deux RDV
En apparence, c’est « sain », parfait pour perdre tes 3 derniers kilos et rentrer dans ta robe du 31/12.
En pratique, c’est trop léger, pas assez énergétique et pas assez satisfaisant.
Résultat : quand tu rentres, tu es :
affamée
tendue
épuisée
irritable
en recherche d’un réconfort immédiat
Et ce n’est pas parce que tu manques de discipline. C’est parce que ton corps a manqué de carburant toute la journée.
Pourquoi tu craques le soir : l’erreur d’attribution qui te sabote !
Tu crois que tu craques parce que tu n’as pas de volonté. C’est une erreur qui te fait tourner en rond.
La réalité est simple : tu ne craques pas par faiblesse, tu craques parce que tu as combiné plusieurs facteurs qui créent une faim émotionnelle explosive.
Ce qui provoque les compulsions du soir (spoiler : ce n’est pas un manque de volonté)
Les compulsions du soir sont presque toujours provoquées par une accumulation de facteurs physiques et émotionnels.
Voici le cocktail complet :
Faim accumulée : tu n’as pas assez mangé.
Frustration alimentaire : tu t’es restreinte.
Manque de plaisir : tu as mangé sain mais tu t’es interdit tout ce que tu avais vraiment envie de manger (en lire plus ici : Pourquoi la satisfaction alimentaire est capitale ? )
Fatigue cognitive : ton cerveau n’a plus de ressources pour résister.
Stress et émotions : tu rentres saturée, vidée, irritable.
Ce combo maléfique te pousse vers l’alimentation rapide, riche, libératrice… c’est un mécanisme de survie, pas une mauvaise habitude.
Je m’appelle Diyae et je suis diététicienne psycho–comportementaliste, certifiée en Alimentation Intuitive ! Mon objectif ? T’aider à apaiser ton alimentation afin de manger mieux loin de toute injonction à la minceur !
Si tu souhaites me parler de ton histoire et d’améliorer ta relation à la nourriture et/ou ton corps, je te propose de réserver ta consultation (en visio ou au cabinet) avec moi !
Tu doutes ? Vérifie avec ces questions !
Pour t’aider à voir plus clair, voici une série de questions simples mais redoutables. Si tu coches plusieurs cases, tu es exactement dans le bon article.
Ton dernier vrai repas date de quand ?
Tu manges équilibré ou tu manges comme quelqu’un qui est au régime ?
Tu t’interdis des aliments que tu adores sous prétexte qu’ils sont caloriques ?
Tes journées au travail sont comment : intenses ? stressantes ? imprévisibles ?
À quel niveau de fatigue tu arrives chez toi, honnêtement ?
Si tu reconnais ton quotidien dans ces lignes, tu es en train de mal attribuer la cause de tes craquages.
Tu te dis que tu manques de volonté…alors que ton corps est juste en train de hurler « j’ai besoin d’aide ».
Comment arrêter les compulsions du soir (sans discipline supplémentaire)?
On passe à ce que tu veux vraiment : les solutions.
Claires, applicables et efficaces.
Tu n’as pas besoin d’être parfaite. Tu n’as pas besoin de volonté.Tu as besoin de réguler tes besoins physiologiques et émotionnels AVANT 18 h.
1. Manger réellement assez dans la journée
Tu vas détester lire ça, mais c’est le point le plus important. Un corps sous-alimenté déclenche automatiquement :
perte de contrôle
fixation sur la nourriture
recherche d’aliments rapides
grignotages compulsifs
Concrètement :
3 repas par jour
une vraie collation
protéines + féculents à chaque repas
arrêt des journées à 1 500 kcal (pas assez, point.)
Plus ton corps est nourri, moins il a besoin de compenser.
Pour aller plus loin : Comprendre ses compulsions alimentaires
2. Arrêter de choisir l’option la moins calorique
Si tu es épuisée, stressée ou surmenée, manger « light » est la pire idée. Tu as besoin d’énergie, pas d’eau et de fibres.
Une salade + une pomme ta journée = tu vas forcément finir dans les placards.
Choisis des repas qui soutiennent ton système nerveux :
féculents
protéines
matières grasses
légumes mais en plus, pas à la place
3. Réintégrer des aliments plaisir (pour arrêter l’hyper-focalisation)
Plus tu interdis, plus ton cerveau se fixe dessus. C’est un mécanisme de privation psychologique documenté depuis les années 70 (Polivy & Herman).
Quand un aliment devient tabou :
il prend de la valeur
il devient irrésistible
il déclenche des compulsions dès qu’on y accède
L’objectif : normaliser le plaisir pour arrêter la perte de contrôle.
4. Faire une vraie pause en rentrant du travail
Tu as passé la journée à courir.
Ton système nerveux est en surcharge. Tu as besoin de souffler et du prendre du plaisir !
Fais une vraie pause et fais quelque chose qui te fait DU BIEN !
Bain moussant
Sieste
Lecture
- Sport
Mettre de la musique et danse
Rien faire (option sous-cotée)
Dès que ton corps respire, la compulsion baisse.
Les compulsions du soir ne sont pas un manque de discipline. Elles sont un signal, une conséquence logique d’une journée trop légère et trop exigeante.
Quand tu nourris ton corps, que tu apaises ton système nerveux et que tu arrêtes la restriction :
les compulsions diminuent
les soirées s’apaisent
le rapport à la nourriture se régule
et tu arrêtes enfin de vider ton placard à chocolat chaque soir
Ce n’est pas de la magie.
C’est de la physiologie + psychologie + bon sens alimentaire.
Je m’appelle Diyae et je suis diététicienne psycho–comportementaliste, certifiée en Alimentation Intuitive ! Mon objectif ? T’aider à apaiser ton alimentation afin de manger mieux loin de toute injonction à la minceur !